Des syndicalistes espagnols se sont joints à des organisations de la société civile pour une marche dans la ville de Ceuta en février afin de réclamer un traitement juste et équitable en faveur des réfugiés et des migrants.
La Confédération européenne des syndicats (CES) estime que l’accord auquel sont parvenus les ministres de l’intérieur français, allemand, italien et maltais à propos d’une proposition de régime volontaire de relocalisation dans l’ensemble de l’UE des migrants sauvés en mer est un pas vers davantage de décence humaine dans la politique migratoire européenne bien que les obstacles restent nombreux.
Les syndicats allemands ont pris position contre la montée de l’extrême droite.
Bien que les partis dits populistes aient tenté de s’attirer les faveurs des travailleurs après les émeutes de l’été dernier à Chemnitz, le syndicat DGB a fait part de son opposition à tout extrémisme par son slogan #wirsindmehr (nous sommes plus nombreux) et en postant des messages pro-diversité et antiracistes sur Facebook.
Bien que les politiques du gouvernement italien visent à repousser les réfugiés loin des côtes du pays, plus de 22.000 personnes y sont déjà arrivées par la mer cette année.
Une nouvelle étude danoise montre qu’un nombre croissant de réfugiés intègrent le marché du travail grâce à l’accord conclu l’année dernière entre syndicats, employeurs et gouvernement sur un « programme de base de formation et d’intégration » (integrationsgrunduddannelse, IGU).
Commentant les résultats du Sommet informel de La Valette, le Secrétaire général de la CES Luca Visentini a déclaré:
"L'UE a décidé de payer la Lybie, avec un gouvernement qui ne contrôle qu'une partie du pays, pour garder les réfugiés et les migrants hors de l'Europe. Pour couronner le tout, elle paye ceci avec les fonds destinés au développement. Ce serait comme si Trump obtenait du Mexique que ce dernier paye le mur frontalier, excepté que l'UE a trouvé le moyen de le faire."
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Nous venons de publier la newsletter de la CES de septembre 2016.
Pour lire cette publication, il suffit de cliquer ici.
Bonne lecture
Les résultats du Sommet de Bratislava sont bien loin de répondre aux attentes de la Confédération européenne des syndicats (CES) et de celles exprimées dans la déclaration commune des syndicats et des organisations de la société civile « Une nouvelle Europe pour les citoyens, la planète et la prospérité pour tous » (https://www.etuc.org/fr/presse/une-nouvelle-europe-pour-les-citoyens-la-plan%C3%A8te-et-la-prosp%C3%A9rit%C3%A9-pour-tous#.V
Référendum britannique
La CES demande que le vote du Brexit serve de sonnette d’alarme à l’UE afin qu’elle propose un meilleur accord.
Plus particulièrement, la CES demande des actions décisives
La Confédération européenne des syndicats (CES) réclame la suspension immédiate de l’accord UE-Turquie sur les réfugiés suite à la fusillade meurtrière de gardes-frontières turcs dirigée contre des enfants, des femmes et des hommes tentant de fuir la Syrie et alors que des organisations de défense des droits de l’homme rapportent que plus de 60 réfugiés syriens ont été tués cette année à la frontière avec la Turquie.
Une conférence de haut-niveau a eu lieu à Rome aujourd’hui, organisée par la Confédération européenne des syndicats (CES) avec le soutien des trois syndicats italiens CGIL, CISL et UIL, et en présence de syndicalistes de 22 pays, y compris les Secrétaires généraux de la CGT (France), Philippe Martinez, des CCOO (Espagne), Ignazio Toxo, et du Président de la CES et de la FGTB (Belgique), Rudy De Leeuw.
Les valeurs humanitaires fondamentales de l’UE sont aujourd’hui remises en question par l’arrivée de milliers de demandeurs d’asile. Plus de 80% d’entre eux fuient la violence et les conflits dans des pays tels que la Syrie, l’Iraq et l’Afghanistan. Près de 20% sont des femmes et un tiers sont des enfants.
Nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire persistante. Rien qu’en avril et en mai, la marine italienne a sauvé des milliers de réfugiés en Méditerranée, mais des centaines d’autres sont morts.
Alors que la conférence annuelle de l’Organisation internationale du travail débute cette semaine à Genève, la CSI et la Confédération européenne des syndicats appellent les gouvernements à soutenir le droit à un refuge sûr et à un travail pour tous les migrants, à un moment où le monde fait face au plus grand flux de réfugiés depuis 70 ans.
Le monde est confronté à la crise des réfugiés la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale, mais les gouvernements les plus riches ont oublié leur histoire. Plus de 60 millions de personnes fuient la guerre, la terreur et la plus grande pauvreté.
La Commission européenne a publié aujourd’hui un ensemble de propositions visant à réformer le régime d’asile européen commun pour soi-disant créer un « système de répartition des demandes d’asile entre les États membres plus équitable, plus efficace et plus durable ».
La Confédération européenne des syndicats (CES) regrette profondément le manque d’ambition et de solidarité dont témoignent ces propositions.
« Une tentative hypocrite de contourner des obligations internationales », telle est la manière dont Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a décrit l’accord de l’UE avec la Turquie.
« La CES est consternée face au manque d’unité et d’humanité dont l’Europe fait preuve dans la façon dont elle traite les réfugiés cherchant à fuir la guerre. De notre côté, nous travaillons avec les employeurs pour soutenir l’inclusion des réfugiés et des migrants sur le marché du travail. »
Motion d'urgence - Crise des réfugiés en Europe
Adoptée au 13ème Congrès de la CES le 30 septembre 2015
Ces derniers mois, l’Europe a été confrontée à une énorme augmentation du nombre de personnes fuyant la guerre et les destructions dans leurs pays et traversant ses frontières pour y chercher protection.
Adoptée par le Comité exécutif de la CES lors de sa réunion des 17-18 juin 2015
La CES exprime son soutien à la manifestation sur l'immigration qui se tiendra le samedi 20 juin 2015 à Rome.
Une réponse européenne, basée sur l'humanité, la solidarité, l'intégration et l'inclusion, s'impose face à la tragédie dans la Méditerranée, la perte de milliers de vies, la souffrance terrible de ceux qui cherchent refuge, qui fuient la faim, la pauvreté, la guerre et la persécution.
Au Danemark, les syndicats se mobilisent pour aider les réfugiés à intégrer la population active. Avec les employeurs et le gouvernement, ils ont approuvé un plan en 21 points destiné à stimuler l’intégration des nouveaux arrivants. Le but est de mettre 50% des réfugiés au travail.
RÉSUMÉ
- Les événements dramatiques de Lampedusa ont provoqué une vague d'indignation à travers l'Europe et dans le monde. Il s'agit là d'une tragédie récurrente dont sont victimes les migrants aux frontières de l'Europe, notamment en mer Méditerranée.
- Les guerres, les persécutions et les catastrophes naturelles qu'endurent les populations d'Afrique et du Moyen-Orient alimenteront les routes migratoires du Sud. L'instabilité politique de ces régions réduit les marges de coopération avec les pays d'origine et de transit.