La Confédération européenne des syndicats (CES) réclame la suspension immédiate de l’accord UE-Turquie sur les réfugiés suite à la fusillade meurtrière de gardes-frontières turcs dirigée contre des enfants, des femmes et des hommes tentant de fuir la Syrie et alors que des organisations de défense des droits de l’homme rapportent que plus de 60 réfugiés syriens ont été tués cette année à la frontière avec la Turquie.
Luca Visentini, Secrétaire général de la CES, a déclaré: « Le droit international impose aux nations de protéger les réfugiés. Il semble aujourd’hui que l’UE ne fait que peu de cas du droit international, pas plus d’ailleurs que de la vie humaine. »
“D’abord, les frontières ont été fermées et des murs ont été érigés. L’UE a ensuite commencé à payer la Turquie pour maintenir les réfugiés hors d’Europe. Maintenant, la Turquie tire sur les réfugiés qui essaient d’entrer dans le pays. Combien de personnes devront-elles être abattues ou devront-elles se noyer avant que l’Europe adopte une stratégie plus humanitaire ? »
La CES a écrit à Donald Tusk et à Jean-Claude Juncker pour exiger que l’accord UE-Turquie soit immédiatement suspendu et pour que le Conseil européen de la semaine prochaine y mette fin.
Pour plus d'informations, veuillez trouver en annexe la lettre envoyée aux deux présidents (uniquement en anglais).