Bruselles, 23/03/2012
Les syndicats ne sont plus les seuls à reconnaître et affirmer que l’austérité ne marche pas. Les effets collatéraux de l’austérité comme la pression à la baisse sur les salaires et les attaques contre le modèle social européen doivent être stoppés. Le discours ambiant qui consiste à dire que l’État Providence est un frein à la croissance et à la compétitivité est inacceptable. C’est de l’idéologie sous couvert de pragmatisme. La priorité, c’est l’emploi de qualité et la nécessité de mettre sur pied un plan de relance pour une croissance durable.
L’Allemagne a toujours été un acteur majeur de la construction européenne. Mais aujourd’hui l’avenir de l’Europe est en jeu et plus encore, depuis l’adoption du paquet fiscal qui scelle une discipline budgétaire intenable car non doublé d’un plan de croissance et de garanties sociales. Des questions centrales doivent être posées : quelle est l’Europe que nous voulons ? Est-ce que les citoyens européens vont adhérer à des mesures qui risquent de mettre en péril leur avenir ? Quelle démocratie voulons-nous, montrons-nous ?