Bruxelles, 20/07/2011
La CES suit avec grande préoccupation l’évolution de la situation économique et financière, particulièrement dans un certain nombre de pays de la zone euro. Divisions et tergiversations alimentent le jeu des spéculateurs et engendrent méfiance et insécurité. Les travailleurs européens souffrent au quotidien des répercussions de cette dangereuse hésitation. Le sommet du 21 juillet est une opportunité à ne pas manquer pour changer la donne. Les solutions seront européennes, ou ne seront pas. Elles comprennent une réduction collective du poids de la dette, par une baisse de ses taux d’intérêt (par exemple des euro-obligations), une taxe sur les transactions financières, la fin des paradis fiscaux et de l’évasion fiscale, et l’allocation des ressources inutilisées des fonds structurels pour des investissements durables.
« Il est dans l’intérêt de tous et toutes d’arriver à une solution animée par un esprit de solidarité; la crise de confiance qui frappe la monnaie unique risque d’évoluer vers une crise du projet européen dans son ensemble. » a déclaré Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES. « Le repli national est contre-productif. La mise en place de mécanismes de solidarité économique est la seule option gagnante pour la croissance et l’emploi ».