Le 28 novembre 2019, différentes organisations, dont la Confédération européenne des syndicats (CES), ont prolongé à Helsinki la « feuille de route de l’UE sur les substances cancérogènes » Ce programme d’actions volontaires a pour objectif de sensibiliser les travailleurs et les employeurs aux risques d’exposition aux substances cancérogènes.
Initié pour la première fois en mai 2016 à Amsterdam sous la Présidence néerlandaise de l’UE, ce programme a ensuite été entendu par d’autres présidences. Il a d’abord été prolongé de Vienne à Helsinki et dernièrement d’Helsinki à Berlin qui aura la Présidence de l’UE jusque fin 2020.
Selon Per Hilmersson, secrétaire général adjoint de la CES en charge de la santé et de la sécurité au travail qui a signé ce nouvel engagement (« new covenant » pour la traduction anglaise) au cours d’une conférence organisée par la Présidence finlandaise de l’UE : « La feuille de route de l’UE sur les substances cancérogènes montre la volonté des Etats membres, de la Commission européenne, de l’Agence européenne de Santé et Sécurité au travail et des partenaires sociaux de travailler ensemble pour prévenir les cancers liés au travail »
Les activités développées par les nombreux partenaires de la feuille de route visent à fournir aux employeurs des informations sur les méthodes d'évaluation et de gestion des risques, à sensibiliser les entreprises aux risques d'exposition aux cancérogènes et à approfondir les échanges de bonnes pratiques qui existent déjà dans ce domaine. Toutes ces initiatives sont répertoriées sur un site dédié.
Avec plus de 100 000 décès chaque année dans l’UE, les cancers professionnels sont la première cause de mortalité due aux mauvaises conditions de travail.