Bruxelles, 04/05/2009
La CES conseille aux décideurs de ne pas répondre à la récession en retournant au « statu quo ». Une application rigide du pacte de stabilité, les politiques de « travail rémunérateur » visant à réduire les indemnités de chômage, les atténuations de la protection de l‘emploi permettant aux entreprises de licencier à faible coût les ouvriers et les employés, les réductions de salaires associées aux programmes de faux ajustement ordonnés par le Fonds monétaire international (FMI) en Europe orientale constituent un cocktail explosif et rendront la spirale de la récession encore plus incontrôlable. Une note séparée de la CES expose les différents mécanismes mis en oeuvre.
Pour faire face à la crise, la CES réclame plutôt une vaste initiative européenne de relance, investissant chaque année 1% du produit intérieur brut (PIB) au cours des trois années à venir dans une économie européenne verte. Le Conseil européen de juin doit identifier des projets d’investissement dans l’infrastructure et les réseaux européens afin de mettre l’économie européenne sur la voie du développement durable.
Selon Reiner Hoffmann, Secrétaire général adjoint de la CES: « Les prévisions de la Commission faisant état d’une baisse de croissance de moins 4% révèlent que l’initiative de relance européenne est tout à fait insuffisante. Il faut en faire davantage. L’Europe a besoin d’un vaste programme de relance ».
Note de fond sur les différents mécanismes mis en oeuvre
Voir la note de fond From recession to depression? - Downwards spirals European policymakers should take care to avoid (disponible en anglais seulement) sur les différents mécanismes mis en oeuvre qui participent à rendre la spirale de la récession encore plus incontrôlable.