Bruxelles, 11/05/2010
Le risque est réel pour les pays qui feront appel à ce soutien de devoir mettre en place des réductions drastiques des dépenses publiques susceptibles de précipiter l’économie dans une récession prolongée entraînant ainsi une sérieuse augmentation du chômage. Les travailleurs vont probablement devoir à nouveau supporter le coût de la crise.
Pour la CES, les modalités d’aide sont trop sévères et les finances européennes doivent être utilisées dans le but de soutenir la croissance économique et l’emploi.
John Monks, le Secrétaire général de la CES, a déclaré : « Faire la guerre aux spéculateurs est une bonne chose, mais l’Europe risque maintenant d’être perçue comme le Fonds monétaire international l’a été en Amérique latine durant de nombreuses années, une organisation qui encourage la stabilité financière mais ignore la croissance, l’emploi et le bien-être social ».