La Confédération européenne des syndicats (CES) s’est jointe aujourd’hui à la Confédération des syndicats de Hong Kong (HKCTU) pour exiger démocratie et justice sociale. Elle condamne le gouvernement chinois pour avoir rompu son engagement inscrit dans la déclaration commune sino-britannique de 1984 à développer la démocratie à Hong Kong après la rétrocession du territoire à la Chine. En 2007, le Congrès national du peuple chinois (CNP) avait également adopté une résolution convenant que le Chef de l’exécutif de Hong Kong serait élu au suffrage universel en 2017. En dépit de ces engagements, et contrairement à la volonté du peuple de Hong Kong, le gouvernement chinois a maintenant l’intention de remanier arbitrairement le processus électoral en imposant un comité de nominations politiquement contrôlé et en instaurant des tests biaisés portant sur la loyauté des candidats aux élections prévues en 2017.
La Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, a déclaré : « Les agissements des autorités chinoises soulèvent de sérieuses questions de confiance. Elles ont rompu leur promesse de donner au peuple de Hong Kong la possibilité d’élire démocratiquement le Chef de leur exécutif au suffrage universel. Pouvons-nous leur faire confiance pour qu’elles jouent franc-jeu dans leurs relations avec l’Union européenne ? Il faut assurément que l’Europe rejette leur exigence de statut d’économie de marché. »