Bruxelles, 05/12/2012
Engagée depuis plusieurs années sur ces dossiers, la CES se félicite de propositions telles que la garantie jeunes, une mesure qu'il faudra pérenniser et considérer comme un investissement. Compte tenu de l'urgence et de l'importance de la situation, cet engagement devra se traduire par des moyens appropriés, notamment au niveau du Fonds social européen et d’autres Fonds structurels.
Par ailleurs, si les stages peuvent constituer un tremplin vers l'emploi, un cadre de qualité s'impose, vu certains abus recensés.
Cependant, et face à l'ampleur de la crise européenne, il convient de s'attaquer à la question de l'emploi de manière plus globale et en finir avec les politiques aveugles d'austérité en sortant de la crise par le haut avec des réelles politiques de relance et d'investissement pour des emplois soutenables de qualité.
Patrick Itschert, Secrétaire général adjoint de la CES conclut: “Nous ne pouvons sacrifier une, voire deux générations entières en Europe. Autorités publiques et partenaires sociaux doivent prendre leurs responsabilités et être capables de répondre aux préoccupations fondamentales exprimées par les jeunes. La CES renouvelle à ce sujet son engagement dans la négociation actuelle avec le patronat d'un cadre d'actions pour les jeunes”.