Bruxelles, 21/02/2011
Comme l’a fait remarquer John Monks, Secrétaire général de la CES : « Si la BCE y regardait de plus près, elle verrait qu’empêcher la hausse des salaires réels nuirait à la croissance économique et à l’emploi et ralentirait l’économie davantage encore. Par définition, tous les pays ne peuvent, à l’instar du modèle allemand, générer une croissance reposant sur les exportations ; une stimulation domestique est nécessaire. Les banquiers, au cœur de ce qui a provoqué la crise, sont, soit dit en passant, de retour aux affaires et aux bonus comme auparavant. J’invite le Président Trichet à adresser ses messages sévères concernant les salaires aux bonnes personnes – les responsables des banques et autres dirigeants des marchés financiers – et de ne pas s’occuper de nous. »