Bruxelles, 05/03/2007
“Airbus est le fleuron de l'aviation européenne. Cette entreprise est le symbole de la capacité de l'Europe à se construire et il est inacceptable qu'elle connaisse aujourd'hui une telle débâcle sociale et que ce soit les travailleurs qui en fassent, une fois de plus les frais, puisque 10 000 emplois devraient être supprimés”, a déclaré le secrétaire général de la CES, John Monks.
“Les travailleurs ne peuvent pas continuellement payer le prix des erreurs de la direction. Au départ, il s'agissait d'un projet de coopération européenne et il ne doit pas se transformer en un conflit qui confronte les travailleurs de différents pays les uns contre les autres. Airbus pose aussi le problème de la responsabilisation et de la transparence des gestionnaires d'une entreprise, jusqu'alors modèle en la matière, qui n'ont pas anticipé les problèmes. C'est aussi une responsabilité des Etats”.