Bruxelles, 24/10/2006
En effet, la Commission IMCO n'a pas intégralement respecté l'accord conclu au Parlement européen en première lecture. Les membres du Parti populaire européen (PPE) et de l'Alliance des libéraux et des démocrates d'Europe (ALDE) ont rejeté entre autres les amendements proposés pour une plus nette exclusion du droit du travail et des services sociaux de la directive et pour un plus grand respect des droits fondamentaux.
La CES demande au Parlement européen et aux autres institutions européennes, le Conseil de l'EU et la Commission, qui sont responsables de la décision finale, de trouver le moyen d'améliorer la directive sur ces points qui sont d'une importance capitale pour les syndicats.
John Monks, secrétaire général de la CES, a précisé: « Si nous voulons être assurés du soutien des travailleurs européens, nous devons veiller à ce que les droits fondamentaux et le droit du travail ne soient pas menacés par les règles du marché intérieur ».