Bruxelles, 10/01/2012
Les mesures du gouvernement hongrois votées en un temps record font suite à la réforme du Code du travail qui porte atteinte aux droits des travailleurs, particulièrement les travailleurs les plus vulnérables.
Le gouvernement de Viktor Orban prône un patriotisme économique qui n’est qu’un leurre car le pays s’enfonce dans la crise. La monnaie se déprécie, les capitaux fuient, la dette explose, la Hongrie continue de dépendre de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) pour subsister. La CES est solidaire des Hongrois qui sont descendus par milliers début janvier pour protester contre ce gouvernement.
Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES a déclaré: « L’Union européenne ne peut pas s’accommoder des atteintes de Viktor Orban au pluralisme des médias, à l’indépendance de la justice et à tous les contre-pouvoirs démocratiques. Il faut agir pour que les droits fondamentaux garantis par l’UE soient pleinement respectés. Les initiatives prises par le Président Barroso doivent être renforcées. Le soi-disant patriotisme économique ne mène à rien, si ce n’est à une dérive nationaliste et populiste condamnable et néfaste pour les travailleurs et pour les citoyens ».