Bruxelles, 01/05/2006
A la suite de l'élargissement de l'UE en 2004, les Etats membres avaient jusqu'au 30 avril 2006 pour décider s'ils supprimaient les restrictions imposées aux travailleurs entrants des nouveaux Etats membres d'Europe centrale et orientale. Depuis le 1er mai, ces citoyens ont accès au marché du travail en Finlande,en Espagne et au Portugal. La Belgique et la France se sont également engagées à assouplir leurs règles progressivement. L'Irlande, la Suède et le Royaume-Uni ont ouvert leur marché du travail à partir de 2004 et au-delà, et des études récentes font état d'un impact positif sur les économies de l'UE.
2006 est également l'Année européenne de la mobilité de travailleurs et la CES appelle à une meilleure protection sociale en corollaire à la libre circulation.
Depuis plus d'un siècle, le 1er mai est célébré comme le jour du travail. Ses origines remontent au dix-neuvième siècle et à la longue lutte en faveur d'une journée de travail de huit heures. Les travailleurs australiens ont été parmi les premiers à organiser une manifestation d'une journée en faveur de leur demande, à laquelle on a accédé le 1er mai 1886 aux Etats-Unis. En 1889, le Congrès ouvrier international a décidé que le 1er mai serait un jour d'action dans le monde entier, et depuis 1891 de plus en plus de pays ont adopté cette tradition.
“Le 1er mai est le jour où les syndicalistes du monde entier manifestent leur solidarité et leur engagement en faveur de la lutte actuelle pour le progrès social et des conditions de vie et de travail décentes pour tous,” a déclaré John Monks, le Secrétaire général de la CES. “Les événements récents tels que l'euro-manifestation à Strasbourg et le compromis sur la directive Services ont prouvé que les syndicats ont un rôle essentiel à jouer dans l'évolution au plan européen.”