Bruxelles, 18/03/2013
Le syndicat européen proteste contre cette décision injuste qui aura également des conséquences économiques néfastes: la chute de la confiance des citoyens dans les banques chypriotes qui entrainera le blocage du crédit à l'économie réelle (investissements, exportations). À terme, une telle décision risque de détruire l'activité économique et les emplois.
La CES s'inquiète également des autres conditionnalités liées aux salaires et au marché de travail qui seraient imposées par la Troïka. Ces conditionnalités n'ont pas encore été dévoilées mais l'expérience des pays mis sous tutelle financière montre qu'elles ont des conséquences néfastes sur les systèmes de négociations collectives, les salaires équitables et les emplois de qualité