Bruxelles, 20/09/2011
Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES a déclaré : « Il est plus que regrettable que les ministres des finances européens n’aient pas fait preuve de la responsabilité nécessaire et n’ont pas pris les mesures qui s’imposaient pour ne plus ajouter de la crise à la crise. Au lieu de cela, certains États membres, pris dans des logiques électoralistes nationales, ont décidé que l’urgence était pour demain et non pour aujourd’hui. Ils ont ainsi tourné le dos à la Grèce risquant d’accélérer l’effet de contagion en Europe. Plus de 50 000 syndicalistes, venus de 18 pays, ont manifesté dans les rues de Wroclaw le 17 septembre pour dire que c’est le moment de faire preuve de solidarité européenne. Je regrette que nous n’ayons pas eu l’occasion de le dire de vive voix aux ministres européens puisqu’ils ont pris au moins une décision : celle d’écourter leur réunion pour éviter de nous croiser… »