Bruxelles, 12/12/2008
« La liste des bénéficiaires du système SPG plus de l’UE de 2009 à 2011 inclut quelques-uns des auteurs de violations les plus graves au monde, à savoir la Colombie, le Guatemala et la Géorgie », a déclaré le Secrétaire général de la CSI, Guy Ryder. « La Colombie n’aurait dû bénéficier d’avantages qu’en échange d’une garantie de progrès en termes de respect des normes essentielles du travail reconnues dans le monde entier.»
« Dans les cas du Salvador et du Sri Lanka, où des enquêtes sont en cours dans le cadre de procédures SPG, la Commission a indiqué clairement qu’elle est déterminée à exiger le respect des normes du travail et des droits de l’homme. Il faut en faire de même dans chaque cas », a déclaré John Monks, Secrétaire général de la CES. « En outre, dans le cas de la Géorgie, l’UE a pu utiliser le système SPG pour entamer un processus de dialogue social. Elle doit également utiliser le système SPG en guise de moyen de pression en faveur du travail décent partout ailleurs. »
La valeur estimée des nouvelles préférences SPG+ s’élève à 357 millions d’euros par an. Ses bénéficiaires sont l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, l’Equateur, le Salvador, la Géorgie, le Guatemala, le Honduras, la Mongolie, le Nicaragua, le Paraguay, le Pérou, le Sri Lanka et le Venezuela.