Un nouveau rapport de la Confédération européenne des syndicats (CES) montre comment les entreprises utilisent des sociétés boîtes aux lettres non seulement pour payer moins d’impôts mais aussi pour réduire les salaires et imposer de mauvaises conditions de travail.
Les sociétés boîtes aux lettres sont des entités juridiques établies dans un pays de l’UE où elles n’ont aucune activité économique (ou très peu) afin de profiter du régime le plus avantageux possible en matière d’impôt, de salaires, etc.
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Nous venons de publier la newsletter de la CES de juin 2016.
Pour lire cette publication, il suffit de cliquer ici.
Bonne lecture
La semaine dernière, la CES a publié une brève déclaration intitulée « Sommet européen – Ce que les syndicats en attendent » (https://www.etuc.org/fr/presse/sommet-europ%C3%A9en-%E2%80%93-ce-que-les-syndicats-en-attendent#.V3TaGzVSFMg)
Mais quels sont les résultats réels du Sommet pour les travailleurs ?
Ce que nous demandions
Ce que nous avons obtenu
La Confédération européenne des syndicats (CES) est profondément choquée par le massacre insensé de voyageurs et de travailleurs innocents commis hier soir à l’aéroport d’Istanbul et a envoyé un message de solidarité à ses membres en Turquie.
Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a signé aujourd’hui un accord au siège de la Commission européenne selon lequel :
Référendum britannique
La CES demande que le vote du Brexit serve de sonnette d’alarme à l’UE afin qu’elle propose un meilleur accord.
Plus particulièrement, la CES demande des actions décisives
Commentant les résultats du référendum britannique sur l’appartenance à l’UE, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« C’est un jour sombre pour l’Europe et pour la Grande-Bretagne. Il doit tirer la sonnette d’alarme à l’UE afin qu’elle offre de meilleures perspectives aux travailleurs."
La Confédération européenne des syndicats (CES) réclame la suspension immédiate de l’accord UE-Turquie sur les réfugiés suite à la fusillade meurtrière de gardes-frontières turcs dirigée contre des enfants, des femmes et des hommes tentant de fuir la Syrie et alors que des organisations de défense des droits de l’homme rapportent que plus de 60 réfugiés syriens ont été tués cette année à la frontière avec la Turquie.
Les organisations syndicales européennes et internationales se disent choquées et ont exprimé leur colère suite à l’annonce de l’arrestation à l’aéroport d’Istanbul d’Arzu Çerkezoğlu, la Secrétaire générale de leur affilié DISK, alors que celle-ci s’apprêtait à embarquer sur un vol pour l’Allemagne pour y rendre visite à un parent hospitalisé.
Le Conseil affaires économiques et financières (ECOFIN), qui se tient aujourd’hui à Luxembourg, se penchera sur des questions importantes pour le mouvement syndical européen puisque les ministres approuveront la création de conseils nationaux de la productivité (CNP), s’accorderont sur une nouvelle législation en matière d’évasion fiscale et discuteront de l’introduction d’une taxe sur les transactions financières (TTF).
Une conférence de haut-niveau a eu lieu à Rome aujourd’hui, organisée par la Confédération européenne des syndicats (CES) avec le soutien des trois syndicats italiens CGIL, CISL et UIL, et en présence de syndicalistes de 22 pays, y compris les Secrétaires généraux de la CGT (France), Philippe Martinez, des CCOO (Espagne), Ignazio Toxo, et du Président de la CES et de la FGTB (Belgique), Rudy De Leeuw.
Le Secrétaire général adjoint de la CES, Peter Scherrer, va décerner aujourd’hui le prestigieux Prix de la liberté de la presse Silver Rose à Uğur Güç, Président de l’Union des Journalistes de Turquie (TGS), lors d’une cérémonie au Parlement européen.