La Confédération européenne des syndicats (CES) demande que la directive de 1991 relative à la déclaration écrite, qui oblige les employeurs à fournir par écrit à leurs employés les détails de la relation de travail, soit réformée et modernisée en profondeur. Pour l’UE, il s’agit de la première opportunité de démontrer que le Socle européen des droits sociaux peut se traduire par des droits concrets sur le lieu de travail.
Une note d’information publiée aujourd’hui par la Confédération européenne des syndicats (CES) montre que, dans plusieurs pays européens, les salaires minimum sont tellement inférieurs au seuil officiel des bas salaires que de nombreux travailleurs doivent lutter pour survivre.
Les salaires minimum devraient augmenter de 62% en Espagne, de 28% en Allemagne et de 22% au Royaume-Uni simplement pour atteindre un niveau sous le seuil des bas salaires (fixé par l’OCDE aux deux-tiers du salaire médian national).
Par l’envoi d’un message sévère à l’Union européenne, la Confédération européenne des syndicats (CES) et les trois syndicats belges, soutenus par le syndicat allemand DGB et le syndicat autrichien ÖGB, ont lancé une campagne de 10 jours de lobbying et d’activités sur les médias sociaux pour que la proposition de « Socle européen pour les droits sociaux » soit adoptée au sommet de l’UE à Göteborg le 17 novembre.
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Nous venons de publier la newsletter de la CES d'octobre 2017.
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Bonne lecture
La Confédération européenne des syndicats (CES) salue l’initiative de la Commission européenne de remettre l’industrie à l’ordre du jour. Sa stratégie de politique industrielle rénovée est une première réponse concrète à la déclaration commune des partenaires sociaux européens de 2016 réclamant une actualisation de la politique industrielle.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a déclaré que les personnes qui travaillent pour les plateformes en ligne (telles que Uber, Deliveroo, Foodora et Amazon Mechanical Turk) méritent mieux que :
Commentant le Programme de travail de la Commission européenne pour 2018, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« D’une façon générale, nous sommes assez satisfaits de ce programme de travail, et singulièrement du très nécessaire train de mesures en faveur de la justice sociale. Reste à voir dans les propositions qui doivent encore être publiées si ces mesures iront vraiment loin assez pour la majorité des travailleurs. »
L’accord sur la révision de la directive relative au détachement des travailleurs auquel les ministres de l’emploi sont arrivés tard hier soir marque enfin le début des négociations avec le Parlement européen pour finaliser cette révision tellement nécessaire.
Toutefois, étant donné les aspects décevants de l’accord, l’égalité des droits des travailleurs détachés dépend maintenant des capacités à négocier et de la détermination du Parlement européen.
L’accord conclu par les ministres :
Réagissant à l’accord unanime des ministres européens en charge de l’emploi et de la politique sociale sur le texte de la proclamation du Socle européen des droits sociaux qui donne aux États membres l’autorisation de le signer lors du Sommet de Göteborg le 17 novembre, Esther Lynch, Secrétaire confédérale de la Confédération européenne des syndicats (CES) a déclaré :
« Les ministres du travail ont fait ce qu’il fallait aujourd’hui et mis de côté leurs différences pour approuver le socle européen des droits sociaux.
C’est une semaine importante qui s’ouvre pour les droits sociaux et les conditions des travailleurs dans l’UE.
Demain (lundi 23 octobre), le Conseil de l’emploi devrait prendre des décisions concernant :
La révision de la Directive sur le détachement des travailleurs
Le Socle européen des droits sociaux
Jeudi (26 octobre), le Parlement européen votera la révision de la directive sur le détachement des travailleurs.
A la lumière de nouveaux faits probants, syndicats et organisations du travail renouvellent aujourd’hui leur appel à la Commission européenne pour qu’elle tienne sa promesse de lancer une enquête commerciale au Bangladesh suite aux manquements persistants de son gouvernement qui tarde à prendre les mesures d’urgence qui s’imposent pour réformer la loi et les pratiques du pays en matière de droits syndicaux dans l’industrie du prêt-à-porter.
Lors du Sommet social tripartite d’aujourd’hui – qui réunissait les Présidents Juncker et Tusk, le Premier Ministre Ratas d’Estonie et les Ministres du travail d’Estonie, de Bulgarie et d’Autriche, Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), a plaidé pour la proclamation rapide d’un ambitieux Socle européen des droits sociaux et proposé plusieurs initiatives comprenant :
Selon une étude publiée aujourd’hui par l’Institut syndical européen (ETUI), les travailleurs de 11 pays d’Europe centrale et orientale sont payés jusqu’à 944 euros de moins par mois que les travailleurs en Allemagne lorsqu’on tient compte du coût de la vie.
Pire encore, lorsque les salaires mensuels nets sont ajustés en fonction de la composition de la main-d’œuvre et de la structure de l’économie, la différence est plus importante que lorsque seul le coût de la vie est pris en compte.