Dix ans après le désastreux arrêt anti-travailleurs rendu le 18 décembre 2007 par la Cour de justice de l’Union européenne dans l’affaire Laval, la Confédération européenne des syndicats (CES) estime que le Socle européen des droits sociaux oblige l’UE à réparer les dégâts qui ont été causés.
En cette Journée internationale des migrants, le mouvement syndical réitère sa solidarité avec les travailleurs migrants sans papiers. La Confédération européenne des syndicats (CES) et la Plateforme pour la coopération internationale en faveur des migrants sans papiers (PICUM) publient aujourd’hui une brochure pour soutenir les syndicats dans leurs efforts visant à défendre et organiser les travailleurs sans papiers.
La Confédération européenne des syndicats (CES) – qui réunit 89 organisations syndicales nationales de 39 pays représentant quelque 45 millions de travailleurs – est aux côtés du personnel de Ryanair et demande à l’entreprise d’honorer sa promesse de reconnaître les syndicats de ses travailleurs.
Après que les dirigeants de l’UE se soient engagés hier soir lors du Sommet européen « à donner la priorité aux personnes, à continuer à développer la dimension sociale de l'Union… à promouvoir la convergence et… à mettre en œuvre le Socle européen des droits sociaux », la Confédération européenne des syndicats (CES) demande que :
Réunis aujourd’hui à Bruxelles, les leaders syndicaux de toute l’Europe ont réaffirmé leur engagement en faveur d’emplois de qualité pour tous les travailleurs et se sont accordés pour dire que la création de tels emplois devrait être une priorité majeure de la politique économique européenne.
Un taux de chômage élevé, des investissements insuffisants et la prolifération de plateformes en ligne et de services à bas salaires font que bien trop de nouveaux emplois sont mal payés, précaires et de qualité médiocre.
La « plateforme pour les régions charbonnières en transition » de la Commission européenne est un bon départ pour s'assurer que les actions climatiques ne laissent aucun travailleur à la traîne, a déclaré la Confédération européenne des syndicats (CES).
Le Comité des jeunes de la Confédération européenne des syndicats (CES) a élu aujourd’hui sa nouvelle Présidente, Viktória Nagy.
« Malgré une reprise de la croissance économique partout en Europe, les travailleurs attendent toujours de récupérer de la crise », a-t-elle déclaré, « et trop de jeunes sont pris au piège d’emplois précaires. Il faut mettre fin aux contrats zéro heure, aux salaires inférieurs au minimum vital et aux stages non rémunérés. »
Cher(e)s lecteur(trice)s,
La CES est heureuse de vous proposer la dernière édition 2017 de sa newsletter « National Updates » avec un tour d’horizon d’innovations et succès syndicaux récents tant au niveau national que sectoriel. Nous nous focalisons à nouveau à illustrer comment les syndicats agissent de manière constructive auprès des travailleurs à promouvoir le progrès social et la justice en Europe et ailleurs, en coopérant avec les employeurs, gouvernements et organisations de la société civile.
Commentant l’accord intervenu entre la Commission européenne et le gouvernement britannique sur les négociations concernant le Brexit, le Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), Luca Visentini, a déclaré : « Le signal de départ de la phase suivante des négociations est maintenant prêt à être donné pour autant que l’accord soit approuvé la semaine prochaine par les gouvernements de l’UE 27. »
Commentant la liste des paradis fiscaux arrêtée aujourd’hui par les ministres des finances, Katja Lehto-Komulainen, Secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« Toute action contre l’évasion fiscale est bienvenue mais nous continuerons à faire pression pour la complète divulgation des activités économiques dans tous les pays sans exception ainsi que pour une réglementation fiscale commune et des taux d’imposition minimum. Ce qui a été convenu aujourd’hui doit être suivi d’autres décisions lors de prochaines réunions. »
« L’architecture de l’Union économique et monétaire est loin d’être complète », a déclaré Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES). « L’UEM a vraiment besoin d’une gouvernance renforcée et plus cohérente et de moyens pour assurer l’avenir à long terme de l’euro. Le train de mesures présenté par la Commission européenne est important et les États membres doivent trouver le courage politique pour prendre les décisions qui s’imposent. »
Le droit d’adhérer à un syndicat et le droit à la négociation collective sont des droits de l’homme fondamentaux reconnus par l’Organisation internationale du travail des Nations unies.
Pourtant, nombreuses sont les entreprises multinationales qui ne reconnaissent pas les syndicats et ne négocient donc pas les conditions de rémunérations et de travail avec eux.
Cher(e)s lecteur(trice)s,
Nous venons de publier la newsletter de la CES de novembre 2017.
Pour lire cette publication, il suffit de cliquer ici.
Bonne lecture