La fédération italienne CGIL a lancé une Charte des droits universels du travail. Son but est de faire adopter cette Charte sous forme de loi afin de garantir la dignité de tous les travailleurs.
Le document qui comprend un ensemble de règles défendant aussi bien les travailleurs salariés que les travailleurs indépendants, les hommes et les femmes, fait actuellement l’objet de consultations sur les lieux de travail. Depuis janvier, un bus parcourt toute l’Italie – du Trentin au nord à la Sicile au sud – afin d’informer travailleurs, citoyens, étudiants et pensionnés à propos de la Charte.
Le syndicat veut s’assurer que les droits fondamentaux s’appliquent à tous les travailleurs, indépendamment de leur type de travail ou de contrat. Ces droits concernent tant la rémunération équitable que la liberté d’expression, la santé et la sécurité et le temps de repos ainsi que l’égalité des chances et l’apprentissage tout au long de la vie.