Bruxelles,le 16 février 2005
La CES est convaincue que la transition vers une économie moins intensive en carbone est une occasion unique pour le progrès social et la création d'emplois de qualité. L'examen de la politique environnementale 2004 montre que l'éco-industrie en Europe emploie déjà plus de 2 millions de personnes et continue à croître d'environ 5% par an.
A partir de maintenant, la crédibilité de l'Union européenne dépend de la mise en œuvre effective des mesures de protection du climat. Cela demandera l'utilisation de l'ensemble des instruments disponibles, en particulier la réglementation, la fiscalité, des programmes d'investissement et de R&D, et des formes appropriées de régulation des marchés de l'énergie.
Mais ce n'est pas suffisant. L'Union européenne ne parviendra à atteindre ses objectifs de Kyoto que si les questions sociales et d'emploi sont pleinement intégrées à tous les aspects de la stratégie de lutte contre le changement climatique lui-même pris en compte dans la stratégie de Lisbonne. Tous les acteurs doivent être impliqués, en particulier les travailleurs et les syndicats. Les accords entre employés et employeurs peuvent apporter de réels et durables bénéfices pour l'environnement.
Non seulement la distribution des revenus, mais aussi les conditions de travail et les besoins individuels de formation et d'éducation seront affectés par les mesures de protection du climat. Cela implique que des “programmes de transition de l'emploi” pour les travailleurs des secteurs et des régions touchés soient intégrés aux politiques économiques.