Bruxelles, 05/12/2006
« Le message principal de la CES est simple », déclare Joël Decaillon, secrétaire confédéral de la CES. « L'UE a besoin d'investir davantage dans l'éducation et la formation au niveau national et européen. Étant donné qu'il y a 72 millions de travailleurs non-qualifiés ou peu qualifiés en Europe et que les nouveaux emplois exigeront des qualifications plus élevées qu'auparavant, investir dans l'enseignement et la formation est une nécessité et non un luxe. »
L'assemblée des ministres, la Commission européenne et les partenaires sociaux adopteront Le communiqué d'Helsinki. Ils définiront les objectifs communs des prochaines années en termes d'enseignement et de formation professionnelle dans le cadre du processus de Copenhague - le cadre de coopération entre les États membres dans ce domaine.
Sur le marché du travail européen, 100 millions de travailleurs sont en danger en raison de leur niveau de qualification, et 20 millions sont chômeurs. La CES rappellera qu'améliorer leurs compétences et leurs qualifications est crucial pour la compétitivité de l'Europe.
La CES considère la coopération européenne dans le cadre du processus de Copenhague comme un moyen majeur d'encourager les initiatives nationales de formation professionnelle. Mais la plupart des actions doivent être menées par les États membres et d'autres pays participants. Plutôt que de nouvelles priorités, la CES demande une meilleure diffusion et mise en œuvre des résultats déjà atteints.
Les nouveaux emplois en Europe seront occupés par des adultes. Par conséquent, l'accès à la formation est essentiel au développement d'une main-d'œuvre hautement qualifiée. Mais en même temps, les compétences de base telles que la lecture et l'écriture sont une condition préalable à la participation à l'apprentissage tout au long de la vie. La validation de l'apprentissage non-formel doit être l'autre pierre angulaire des politiques de formation professionnelle.
La CES demande à tous les États membres d'élaborer des stratégies nationales d'apprentissage tout au long de la vie et aux entreprises d'assumer leurs responsabilités dans ce domaine. Les partenaires sociaux doivent être impliqués dans toutes ces activités, soutenir les négociations collectives et faire en sorte que l'apprentissage tout au long de la vie soit une priorité dans les conventions collectives et que celles-ci prévoient du temps libre et des fonds émanant des employeurs.