Bruxelles, 13/12/2007
La CES accueille avec satisfaction le renforcement des objectifs de l'UE tels que le plein emploi, la référence à une économie sociale de marché et le renforcement des services publics grâce à un protocole et une base juridique. La CES reconnaît que le texte final du traité constitue une avancée, mais passe néanmoins à côté d'occasions de renforcer l'Europe sociale. Les syndicats regrettent en particulier que le rôle du dialogue social et des partenaires sociaux ne soit mentionné que dans le domaine de la politique sociale. Une fois ratifié, le Traité de Lisbonne rend la Charte des droits fondamentaux juridiquement contraignante, ce qui représente une avancée importante. La CES regrette cependant que la Charte ne soit pas intégré dans le Traité.
La CES regrette en particulier que le Royaume-Uni et la Pologne aient choisi de ne pas participer à la Charte des droits fondamentaux.
Selon le Secrétaire général de la CES, John Monks: « Nous sommes aujourd'hui sortis d'une impasse de deux ans et l'UE doit saisir l'occasion que lui offre la signature du Traité de Lisbonne d'aller de l'avant, en montrant que l'UE peut obtenir de meilleurs résultats et aller de l'avant sur l'Europe sociale. »
La CES note avec satisfaction la déclaration sur les symboles européens signée par une majorité d'Etats membres sur la base de l'initiative allemande. Elle espère que la ratification sera couronnée de succès afin d'éviter une autre crise majeure dans le futur.