Réagissant au discours de Jean-Claude Juncker sur « l’état de l’Union », la Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Bernadette Ségol, a déclaré :
« Manifestement, le Président Juncker comprend la manière dont l’Europe se doit de réagir à la crise des réfugiés. Son leadership et ses propositions sont les bienvenus quoique ces dernières ne soient pas très détaillées et doivent donc encore être développées. Ce qui importe aujourd’hui, c’est que les États membres agissent ensemble, avec résolution et compassion. »
« M. Juncker n’a pas abordé le défi que représente l’intégration des réfugiés dans la société. Pour y répondre, il faut davantage d’investissements dans l’emploi et les services pour tous les citoyens, y compris mais pas seulement pour les réfugiés. Les syndicats ont un rôle décisif à jouer pour assurer que les réfugiés ne soient pas exploités et que tous les travailleurs soient traités sur un pied d’égalité. »
« Un nouveau "pilier de droits sociaux" est une proposition intéressante mais encore faut-il en définir le contenu. Les syndicats sont certainement prêts à en discuter. »
« Le Président Juncker soutient que la libre circulation des travailleurs doit aller de pair avec un salaire égal pour un travail égal sur le même lieu de travail. Il ne dit cependant pas comment mettre ce principe en pratique. Il aurait également pu mentionner des conditions de travail égales – le salaire n’est pas le seul problème. »