Bruxelles, 08/07/2009
Face à cette situation désespérée, les discussions des décideurs sont en grande partie consacrées à la manière de réduire les dépenses publiques et aux stratégies de sortie des niveaux croissants actuels de dette publique. Suivre une telle approche ne ferait qu’empirer une situation qui est déjà grave, alors que les gouvernements doivent garder leur sang-froid et continuer de donner la priorité à l’économie. Des stratégies de sortie prématurées anéantiraient les perspectives de relance, comme elles l’ont fait aux Etats-Unis en 1937 et au Japon en 1997.
Nous réclamons au contraire un vaste plan de relance, par le contrôle des excès du capitalisme financier et un nouveau Deal social pour ceux qui terminent leurs études cette année.